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Une lueur en Alaska
Et le froid de l'Alaska s'abattit sur Rosannah... Et sur le public.
Une femme, Rosannah, traverse les Etats-Unis et se retrouve en Alaska dans la tannière d'un homme ermite. Leur rencontre forcée les amène à vivre ensemble un certain temps et à se connaître au fil des jours.
Des jours très longs lorsqu'on se trouve dans la salle. Dès les premières minutes le malaise est palpable. Et chez l'actrice qui ouvre le bal en robe de mariée, et chez le public qui se demande pourquoi les théâtres parisiens sous soudainement aussi inconfortables.
Le texte est intéressant et pourrait être mis en valeur sans cette interprétation dévastatrice. L'entrée en scène de Rosannah se fait dans un manque de subtilité cruel qui dessert totalement la comédie. L'arrivée de son acolyte arrange un peu les choses, et porte parfois son jeu, mais cela reste occasionnel.
La fusion entre le jeu et l'écriture n'y est pas. Quelques scènes sont presque dérangeantes. Même si le déroulement fait monter peu à peu l'intérêt du public, l'impression globale reste très moyenne.
Jusqu'au 29 octobre 2011 si vous souhaitez vous faire un avis.
Le blog culturel d'Allis, http://www.billetreduc.com/56153/evt.htm
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